René Weber est un artiste atypique qui touche à de nombreux médiums. Il a trouvé dans nos ateliers les réponses à ces aspirations dans la pratique du modelage.
"Globalement on pourrait dire que mon travail est relativement littéraire : je raconte souvent des histoires... imaginaires ou réelles. Cela touche donc forcément à la mémoire, aux traces, à ce qui reste quand apparemment il ne reste plus rien. Ces signes "archéologiques" je les situe souvent à "l'orée de la forêt", ce lieu où l'on peut passer de la culture vers la nature. Car évidemment ces traces se retrouvent aussi bien dans le "civilisé" que dans le "sauvage". Mais bien sûr quand on quitte l'orée pour entrer dans la forêt, on ne sait pas ce qu'on peut rencontrer !
Pour traduire tout cela plastiquement, je travaille par séries : "Piège à traces", "Indian memories", "Palermo", "Paysage", "Hochstand", …
J’utilise divers moyens techniques, parfois associés, selon les séries : le dessin, la gravure, la peinture, les assemblages, la sculpture, le travail in situ (dans la nature par exemple) …
Pour l’exposition qui a eu lieu au Lézard à Colmar en 2012, j’ai réalisé, grâce à un partenariat avec l’IEAC, une série de sculptures céramiques consacrées aux restes de certaines « civilisations imaginaires de la forêt ».