Appel à candidatures résidence 2025
Résidence de recherche et de création céramique 2025
jusqu'au 02 mars 2025
Institut Européen des Arts Céramiques
Association pour l’enseignement, la formation et la diffusion des arts céramiques en France et à l’étranger
Vous êtes ici : Institut Européen des Arts Céramiques / Expositions / Expositions collectives / Continent Céram. - 2007
Exposition collective
Un événement d’envergure internationale dans le bassin de vie de Guebwiller, proposé par l’Institut Européen des Arts Céramiques : une exposition temporaire de créateurs venus du Japon et de Corée.
Un fil conducteur a mené les visiteurs d’un lieu à l’autre sur un parcours jalonné de découvertes passionnantes, à la rencontre des dix artistes céramistes venus de Corée et du Japon. Quatre artistes français - qui ont tous effectué des séjours en Asie - ont été associés à l’exposition.
6 lieux pour découvrir et s’émerveiller sur 6 expositions
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L’artiste est née en 1953 à Kyoto. Elle est diplômée de l’École supérieure Hiyoshihaoka de Mashiko en 1971.
À partir de 1974 Emiko Asada a participé à de nombreuses expositions, principalement à Kyoto, Osaka, Ibaraki, Sendai, Wakayama, Utsunomiya, Kanagawa, Kasama, Akita et Tokyo. Elle a également exposé à Zagreb (Yougoslavie) en 1984 où elle a obtenu un prix d’honneur, ainsi qu'à Séoul et Pékin en 2000.
Son travail est fait de précision et de poésie. Elle interprète les objets du quotidien en leur donnant un aspect magique, une autre signification qui nous interpelle.
Emiko Asada réalise également des installations monumentales en associant d’autres matériaux. Elle expose aux Dominicains de Haute-Alsace
Voir le workshop d'Emiko Asada
Satoshi Yokoo est né en 1953 à Kyoto. En 1973, il est diplômé du département des Arts Céramiques de l’École d’Arts de Saga.
Comme Emiko Asada, Satoshi Yokoo a participé à de nombreuses expositions, collectives ou individuelles dans de nombreuses villes du Japon : Kyoto, Osaka, Ibaraki, Sendai, Wakayama, Tsuchiura, Nichikawa, Ashikaga, Utsunomiya, Kanagawa, Kasama, Akita et Tokyo, ainsi qu’en France, à Séoul et Pékin.
Il a obtenu de nombreux prix lors de ses expositions : Menbachi Award (1992 et 1993), Prix spécial du Jury à Mashiko (1998 et 2000)
L’artiste partage sa vie avec Emiko Asada ; ils travaillent ensemble dans la production d’objets utilitaires.
Satoshi Yokoo expose aux Dominicains de Haute-Alsace et à la Nef des Jouets à Soultz
Voir le workshop de Satoschi Yokoo
L’artiste est né en 1946 à Osaka. Il a fait des études en calligraphie japonaise à l’Académie des Beaux arts de Tokyo avant de travailler quelques années à la Kawai Ceramic Works. Il a ensuite enseigné à Mashiko avant de s’établir dans cette ville et de construire son propre four.
Ikuzo Fujiwara a beaucoup travaillé dans la réalisation de panneaux, de façades et de sculptures en céramique. Il a participé et participe encore à de nombreuses expositions et concours où il a obtenu des prix prestigieux.
« C'est après la période de production de muraux céramiques que j'ai commencé sérieusement à créer des œuvres jaki. Les muraux, fresques céramiques, font partie de l'espace architectural et leur création ne commence qu'après que l'espace qui leur est dévolu est construit. Leur design doit se plier aux multiples contraintes de cet endroit. Les plans et la réalisation doivent être très minutieux. Un grand nombre de personnes sont impliquées dans le travail. La réalisation d'un mural céramique est usante pour les nerfs et pleine de stress….. , j'ai cherché un domaine dans lequel je pourrais m'absorber seul, œuvrer dans mon propre monde, sans aucune intrusion extérieure. L'idée de créer des jaki, enfouie au plus profond de moi, a alors refait surface. »
L’artiste vit à Mashiko au Japon. Il utilise le matériel local. « J’utilise un tour à pied avec lequel j’ai un meilleur contact avec l'argile. Je fais mes cuissons dans un four anagama qui me donne les résultats les plus excitants que je puisse attendre d’une cuisson. Parmi la poterie existante au Japon aujourd'hui, je suis fortement attiré par les pots géants et les bols d'Yamachawan fabriqués au 12ème siècle pendant la période de Heian. Ces poteries sont faites par les méthodes de production simples, sans prétention et plutôt primitives artistiquement. Comme les techniques sont simples, les sentiments du créateur sont comme transmis directement dans la poterie. L'intérieur des bols est profond et large. Avec eux je ressens l'incroyable habileté du créateur et sa volonté très forte. Mon travail est le reflet de la grande révélation que m’apporte cette sorte de poterie. »
Ono Masaho s’inscrit dans une continuité de la tradition potière du Japon. Il réalise des œuvres de très grandes dimensions dont d’impressionnants plats de plus de 1m50 de diamètre. Ils sont le support du dialogue avec la cuisson anagama qui enrichit la matière par l’épreuve du feu.
Les œuvres d'Ono Masaho sont visibles au Musée du Florival
Né en 1944 à Taegu (Corée).
Après des études à la Hongik University de Séoul et à l’Université de Long Island, il devient professeur au département des Arts Céramiques à l’Université Nationale de Technologie de Séoul.
Il expose aux USA (New York, Knoxville, San Diego, Los Angeles, Pitsburgh …), en Nouvelle-Zélande, en Chine et bien sûr en Corée.
Il obtient de nombreux prix du Korean Crafts Council, et dans les années 2000, il est nommé vice-président du Korean Fine Arts & Crafts Council.
Ses œuvres figurent dans de nombreuses collections publiques : Séoul, Jindezhen, Faenza, Moscou …
Les œuvres de Gilhong Han se structurent selon un processus inspiré de l’architecture. Elles sont réalisées avec beaucoup de rigueur qui ne laisse que peu de place au hasard. Visibles aux Dominicains de Haute-Alsace.
Né en 1957.
Après des études aux USA, Injin Lee rejoint la Graduate School of Fine Art à la Hongik University de Séoul.
À partir de 1978, il participe à de nombreuses expositions de groupe : aux USA, au Japon, en Corée et en Europe.
Il est actuellement professeur au College of Fine Arts, Hongik University de Séoul.
Totalement impliqué dans la tradition potière coréenne, Injin Lee produit des objets dans la spontanéité du tournage qui apporte une forme de poésie à la matière.
Les œuvres d'Inchin Lee sont exposées à la Nef des Jouets à Soultz
Né à Seoul en 1962
Après des études à la Hongik University de Seoul, il est pendant deux ans étudiant invité à l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris.
Il collectionne de nombreuses récompenses lors d’expositions à Nice, aux USA et en Corée.
Ses œuvres sont acquises par de célèbres galeries : Achi Bray Foundation (USA), Sommer Hill Gallery (USA), To Gallery (Corée), Bank of Hana Trinng Institute (Corée), Gagin Gallery (Corée), CLAYARCH Gimhae Museum (Corée).
De 2001 à 2006, il participe également à des expositions collectives en Corée et aux USA.
Jeongbum Kim pratique la céramique dans le cadre de sa prestation d’artiste. Il réalise entre autres des sculptures peuplées de chaussures en tout genre qu’il accumule sur les murs.
Les œuvres de Jeongbum Kim sont exposées aux Dominicains de Haute-Alsace et dans les Jardins de la MACIF.
Née en 1957 à Séoul.
Formation à l’Université Nationale de Séoul et à l’École d’art TYLER à l’Université TEMPLE aux USA.
Dès 1989, Mihwa Park expose en solo aux USA et à Séoul. Parmi les expositions de groupe on peut citer :
Mihwa Park réalise des panneaux et statuettes qu’on pourrait comparer à des ex-votos. Ses œuvres sont visibles au Musée du Bucheneck à Soultz.
Née en 1961. Après des études à l’École des Arts Décoratifs de Strasbourg, Anne Bulliot ouvre son atelier à Strasbourg en 1986.
Depuis cette date, elle participe à de nombreuses expositions tant individuelles que collectives : Paris, Mulhouse, Strasbourg, Henrichemont, Honfleur, Dieulefit, Amsterdam, Deventer (Hollande), Heidelberg, Hüfingen (Allemagne), St Quentin la Poterie, Giroussens, Nançay, Saint-Avit, Mashiko (Japon).
Ses œuvres figurent dans les Collections publiques au Musée Bertrand à Châteauroux, au Frac Basse Normandie à Caen, au Musée National de la Céramique à Sèvres, au Musée Bernard Palissy à Saint Avit.
« Je déchire, je tords, je plie la terre, ces gestuelles me guident vers des matières parfois minérales, parfois végétales. En contraste avec ces énergies fortes je polie la terre jusqu’à la rendre douce, caressante. »
Né en 1955 dans la région parisienne.
Après un apprentissage dans l’atelier de Raymond Thomas à Reviers, Philippe Godderidge installe son atelier à Torteval-Quesnay. Il choisit de devenir «un homme de la terre» et vit de son exploitation. Il a initié avec cette terre du Bessin un travail artistique qui interroge les outils, les gestes et les symboles de la ruralité.
Il organise sa vie autour d’une relation privilégiée à la terre, naviguant entre la céramique, l’élevage et quelques interventions dans des structures extérieures.
Les œuvres de Philippe Godderidge sont visibles aux Dominicains de Haute-Alsace et dans les jardins de la MACIF.
Née à Lille, Dauphine Scalbert a appris la céramique aux USA, puis à La Borne et à St. Amand-en-Puisaye. Elle part au Mexique où elle travaille avec Gustavo Pérez, puis passe six ans en Corée à Icheon. Elle passe également huit ans en Colombie, où elle travaille dans son atelier, à l’Université Nationale et parcourt les centres potiers précolombiens.
En 1994, elle retourne en France et s'installe à la Puisaye, où elle fonde un centre de formation. Dans son travail, elle reste fidèle aux traditions et s'attache à la production de pièces utilitaires, visibles au Musée du Bucheneck et dans les Jardinns de la MACIF.
L’artiste est né en Corée où il a étudié les arts appliqués et la céramique à l’université Dankook à Séoul. En 1974, il apprend la façon traditionnelle de faire la poterie d’Icheon. Il a travaillé en Grande-Bretagne, en Corée, en France et en Suisse où il approfondit ses connaissances artistiques. Actuellement, il se partage entre ces trois derniers pays. Dans chacun, il a installé un atelier et un four à bois qui lui permet de faire la poterie selon les vieilles traditions coréennes. Depuis 1982 il a participé à une centaine d’expositions. Plusieurs prix couronnent son travail présent dans de nombreuses collections de par le monde.
« Quand je travaille, je ne pense à rien, même pas à créer, je rentre en méditation afin que l’environnement extérieur, la matière et l’énergie interagissent et se transforment en une autre forme de courant énergétique. Mais l’objet que je réalise communique avec les gens et partage l’énergie invisible – le Ki, qui est une autre forme de nourriture pour les gens. »